Par CAS-INFO
Le ministre d’État en charge des relations avec le Parlement est attendu ce vendredi 13 juillet 2018 à la Haute cour militaire. Jean Pierre Lisanga Bonganga est convoqué pour être entendu dans un vieux dossier de coup d’État manqué remontant en 1975. Membre de la commission des Assassinats et de violation des droits de l’homme au moment des faits, il a brièvement et pour la première fois commenté cette affaire jeudi.
« Il faut laisser la justice faire son travail », a exhorté le Président de la CAT qui n’a pas caché son amertume face à cette procédure. « Je sais que les gens sont en train d’en parler. Je l’ai pris comme une surprise. Mais mes avocats sont en train de s’y atteler. Demain vous aurez la réponse », a-t-il promis alors qu’il participait à la cérémonie d’ouverture du Congrès du MLC.
Membre du Gouvernement Tshibala, Lisanga Bonganga a vu cette convocation lui être adressée après son refus de signer la charte du Front Commun pour le Congo, la plateforme électorale du chef de l’État. « Je fais partie de la plateforme électorale et du regroupement ACC qui a comme président le sénateur Mabaya », a d’ailleurs tenu à assumer le frondeur interrogé par un journaliste qui voulait savoir s’il s’était finalement rallié au FCC.