Par Siméon Isako
L’entourage de l’ancien premier ministre congolais dénonce ce qu’il qualifie de jeu de « coup bas » de la part du secrétaire permanent du PPRD , Emmanuel Ramazani Shadary, qui s’est mêlé de l’affaire de détournement présumé de fonds alloués au parc agro-industriel de Bukanga-lonzo, opposant Augustin Matata Ponyo à la justice congolaise.
Selon plusieurs sources concordantes, Emmanuel Ramazani Shadary, « qui tient à voir Matata Ponyo être jugé et condamné même sans preuve de détournement dans le dossier Bukanga-Lonzo« , s’est lancé dans « une compagne de diabolisation » de ce dernier auprès des sénateurs en leur demandant de « retirer » leurs signatures du mémorandum adressé au président de la cour constitutionnelle pour s’opposer aux poursuites initiées vont Mapon.
« Le secrétaire permanent du PPRD Emmanuel Ramazani Shadary ne cache plus sa haine envers le Sénateur Matata Ponyo Mapon« , lâche une source proche de Matata.
Et de poursuivre , « Ce qui était considéré jusque là comme une simple rumeur, vient de se confirmer. Emmanuel Shadary soutient ouvertement la procédure judiciaire lancée contre l’ancien premier ministre Matata Ponyo. Au nom de son parti, le SP du PPRD Emmanuel Shadary a intimé l’ordre aux sénateurs de ne pas signer un mémorandum qu’ils ont adressé au président de la cour constitutionnelle, dans laquelle ils rappellent à ce dernier à respecter la décision de la plénière du Sénat, qui avait décidé de ne pas autoriser les poursuites contre Matata Ponyo dans l’affaire Bukangalonzo« .
Cette source avance pour preuve le retrait de la signature d’une sénatrice PPRD du mémorandum destiné au procureur.
« une sénatrice du nom de Célestine Hortense Mukalay Kionde a retiré sa signature après des instructions venue par le candidat malheureux à la présidentielle« , révèle notre source.
Dans ce document signé par plusieurs sénateurs, il est démontré clairement que le processus général près la cour constitutionnelle a violé les lois et règlements du sénat en autorisant les poursuites contre Matata Ponyo dans l’affaire Bukanga-lonzo.