L’agence Reuters publie ce jeudi une enquête. Une de plus qui fait froid dans le dos sur un possible détournent des fonds publics en République du Congo. Cette fois-ci c’est le passeport biométrique qui serait victime, sinon, les Congolais qui déboursent une fortune pour s’en procurer.
Vendu à 185 dollars, d’après Reuters, une grande partie de cet argent n’irait pas dans les caisses de l’État. Des millions de dollars iraient plutôt à une entreprise privée dans le Golfe, écrit l’agence pour lequel cette société appartiendrait à un proche parent du chef de l’État.
Selon les documents analysés par Reuters, Cette société du Golfe, appelée LRPS, recevrait 60 $ sur les 185 pour chaque passeport délivré, suivant un accord conclu entre le gouvernement congolais et Semlex.
D’après les sources de nos confrères LRPS est enregistré à Ras Al Khaimah aux Émirats arabes unis (Émirats arabes unis), une juridiction où les détails de la propriété sont souvent gardés secrètes. Et serait la propriété d’une certaine Makie Makolo Wangoi, qui est considéré comme un proche parent du chef de l’État.
Bien que l’intéressée ait été signalée aux Émirats arabes unis en juin 2015 pour, selon Reuters compléter le transfert des parts de LRPS en son nom, L’agence affirme toutefois ne pas disposer des preuves suffisantes pour le démontrer.
Après les scandales Panama Papers et le déballage du banquier François Lumumba à BGFI Bank, deux affaires dans lesquelles des personnalités haut placées ont été à chaque fois mises en cause, l’affaire du passeport, si elle était avérée, vient faire un désordre de plus dans un climat politique tendu et alors les conditions de vie des Congolais se dégradent de manière inquiétante, selon les rapports des instances spécialisées.