Par Daudet Lokando, Expert au Ministère de l’EPST
Deux mois après avoir fini son enquête au sein des services du Ministère de l’EPST dont le SECOPE et transmis le dossier à la justice qui a ouvert une instruction dont un procès public ce vendredi, plusieurs s’interrogent au sein de l’opinion pourquoi l’IGF s’obstine à s’accrocher à salir l’image de celui qui a piloté avec maestria la gratuité de l’enseignement primaire, l’unique réforme du Président de la République qui marche à ce jour.
Willy Bakonga coupable de détournement ou pas? Seuls les juges pourront établir la vérité sur base des faits, rien que les faits.
Au lieu de laisser la justice faire son travail en toute impartialité, le N°1 de l’IGF mobiliserait, à en croire des sources dignes de foi, quelques journalistes à coups de billets verts pour tirer leurs conclusions avant même le verdict. Pour quel objectif? Se faire une notoriété? De l’acharnement? Un règlement des comptes? Ce, surtout après une diffusion synchronisée des fake news à l’aube de l’ouverture du procès. L’Etat de droit n’est pas la République des juges des réseaux sociaux, alertent des esprits éclairés. Aux juges de dire le droit et à chaque congolais de se faire une opinion propre. La vérité, la vraie éclatera.
Daudet Lokando, Expert au Ministère de l’EPST