Par Siméon Isako
L’ancien ministre de l’EPST a été condamné ce jeudi 28 avril à RDC à 3 ans de servitude pénale pour blanchiment des capitaux. La Cour de cassation a ordonné son arrestation immédiate
Le fils de cet ancien ministre , Joël Bakonga également poursuivi, a de son côté écopé 6 mois de prison à l’issue d’un procès en flagrance et payera une amende de 45 mille USD. Pour Willy Bakonga, les déboires judiciaires ne sont pas terminées. L’ex ministre fera face dans les prochains jours à un deuxième procès consacré cette fois-ci au détournement des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement et l’enseignement à distance pendant la covid-19.
Devant les juges, jeudi, les avocats de Willy Bakonga ont rejeté les accusations de détournement des deniers publics et de blanchiment des capitaux portées contre leur client. Alors que les informations concernant la somme d’argent saisie dans les valises du prévenu à Brazzaville faisaient état de 2 millions d’argent, ce montant ne serait que de 30 mille dollars seulement, selon la défense.
« Il est vrai que notre client détenait une somme d’argent mais cela ne constitue nullement les accusations de blanchiment d’argent porté contre notre client par le ministère public. En tant que ministre, sénateur ou encore promoteur des écoles, il ne peut manquer cette somme d’argent», a déclaré un des avocats de l’ex-ministre de l’EPST.
Par ailleurs, Willy Bakonga a reconnu devant les juges qu’il disposait de cette somme d’argent pour sa prise en charge médicale à l’étranger. Il a affirmé être empoisonné.