Par Siméon Isako
Alors que le député national Eliezer Ntambwe, élu de Lukunga, avait fait savoir le week-end dernier que Jean Marc Kabund démissionnerait officiellement de ses fonctions le mardi 18 janvier, l’entourage de ce dernier annonce le contraire.
Selon le directeur de cabinet du premier vice-président de l’Assemblée nationale, l’adjoint à Christophe Mboso Nkodia a décidé d’abandonner ses intentions de quitter ses fonctions.
« La voix du Peuple triomphe toujours; la démission n’aura plus lieu. Le Président Jean Marc Kabund a Kabund a tout compris. Une page de l’histoire est irrésistiblement tournée« , a dit Maître Emmanuelli Kahaya, Chef de Cabinet de l’Honorable Premier Vice-président de l’Assemblée nationale.
Cette annonce de la démission est partie d’une vidéo datant de mardi qui a provoqué l’indignation sur les réseaux sociaux.Les images montrent des policiers commis à la sécurité de Kabund brutaliser un soldat de la Garde présidentielle.
Le conducteur du véhicule qui roulait à contresens avait lui même filmé la scène.
Le lendemain, d’autres militaires de la Garde républicaine ont investi la résidence de Kabund pour une expédition punitive. En son absence, l’intérieur de la villa a été saccagé et sa garde interpelée.
En annonçant sa démission le vendredi dernier, Jean-Marc Kabund affirmait qu’une nouvelle page de l’histoire s’ouvrait et que celle-ci s’écrira avec « la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures ».
Appelé à revenir sur sa décision, Kabund avait promis aux combattants de réfléchir sans complaisance sur leur demande.
Cette décision annoncée est donc perçue comme le fruit de sa réflexion « minutieuse et conséquente«
Pendant ce temps, le président a.i de l’UDPS a été désavoué par les députés du partis présidentiel.
Ils ont aussi appelé les structures du parti à tirer les conséquences de la « démission » de Kabund.
Même logique du côté Union sacrée où les présidents des groupes parlementaires avaient réitéré leur loyauté au chef de l’État, « le seul chef de cette plateforme »