Par Maître Claudel Tshikamba Nawej

11 jours après la tenue de la marche interdite pour la libération du pasteur Ngoy Mulunda, le Chef rebelle Fugitif Mai-Mai Gedeon Kyungu sort de sa cachette pour exprimer des ambitions à peine acceptables pour la Cohésion de la République en annonçant l’arrivée de ses troupes au Chef-lieu du territoire de Mitwaba dans la province du Haut-Katanga afin selon lui de hisser le drapeau indépendantiste du Katanga.

Il y a à peine une année que les mêmes troupes de Gedeon Kyungu avaient fait incursion au Chef-lieu de la province du Haut-Katanga à Lubumbashi avec les mêmes types de revendication, bravant le couvre-feu institué par l’autorité urbaine, causant des tirs à balles réelles en plein centre-ville , s’attaquant aux forces de l’ordre et occasionnant par les mêmes faits morts d’hommes, la suite est connue de tous .

Les raisons à la base de l’annulation de l’autorisation de la marche pour la réclamation de la libération du pasteur Ngoy Mulunda sont bel et bien les indices sérieux de réapparition de Gedeon Kyungu et de ses hommes dont les autorités urbaines avaient déjà echos nous confirme une source de l’hôtel de ville de Lubumbashi sous couvert d’anonymat .

C’est en toute souveraineté qu’ayant compris le danger auquel allaient s’exposer les manifestants dans un contexte explosif avec des soupçons de reapparition des miliciens Mai-Mai que le maire de la ville a pris la décision d’interdire la marche qu’il avait déjà autorisé sans recevoir une quelconque injonction du Gouverneur Jacques kyabula encor moins de l’honorable Dany Banza Maloba cité à tort dans les échauffourées qui ont eu lieu le 18 janvier entre la police et les organisateurs de la marche précise la même source qui affirme que même devant les autorités nationales à Kinshasa , le maire de la ville convoqué par le vice-Premier Ministre, Ministre de l’intérieur n’a pas reconnu avoir un ordre extérieur pour interdire la marche ou pour réprimer les manifestants comme le prétendent certains médias et certaines langues dont les membres du parti Alliance des Forces pour le bien-être du Congo qui avaient sollicité ladite marche.

Ces nouveaux éléments renforcent la conviction de tous surtout que toute l’opinion publique suit de près le déroulement des événements de ces derniers jours à Mitwaba où les miliciens Mai-Mai ont réapparu et ont été contraint à déposer les armes ces trois derniers jours.

La paix dans la province du Haut-Katanga n’ayant pas de prix , la marche du 18 janvier 2022 a donc été interdite avec raison pour éviter d’exposer les manifestants inutilement sur les rues dans une situation sécuritaire volatile .

En ce jour , le maire de Lubumbashi comparaît devant les autorités administratives nationales pour avoir entretenu la confusion autour de l’interdiction et n’avoir ni inviter ni informer à temps les organisateurs sur l’interdiction de leur marche. La suite sera connue dans les heures qui viennent….

A la lumière de ce qui précède, il est important que les acteurs politiques congolaises de tout bord, ceux de la société civile ainsi que la population puissent travailler de concert avec les autorités politico-administratives de la province et les services de sécurité afin d’entretenir un climat de paix susceptible de conserver l’ordre public et impulser le développement socio-économique de la province du Haut-Katanga et de la République démocratique du Congo sous l’égide du chef de l’État Félix Tshisekedi TSHILOMBO.

Ce n’est qu’à ce prix de la conjonction des efforts que la paix sera restaurée et le climat favorable à tout investissement peut avoir lieu.

Par Maître Claudel Tshikamba Nawej