Par P. Ndongo
Les organisations de la société œuvrant dans le domaine de défense des droits de l’homme demandent à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de livrer les informations « claires » sur l’effectivité de la présence physique des machines à voter en RDC.
Au cours d’une conférence de presse animée, à Kinshasa, ces organisations s’inquiètent du retard que pourrait engendrer le déploiement de ces machines en provinces dans l’exécution du calendrier électoral.
« Le tableau de bord, c’est simplement des précisions sur tous les éléments sur lesquels la CENI n’arrive pas à bien communiquer. Par exemple la CENI dit, le 05 novembre, toutes les machines seront présentes en RDC. Est-ce que toutes les machines sont présentes en RDC ? Certes, la CENI a dit qu’elles ont déjà quitté. Les paroles telles que prononcées par la CENI n’ont pas été respectées. Aujourd’hui, le 16 novembre, toutes les machines ne sont pas encore arrivées en RDC », a déclaré Caris Basoko, Chargé de plaidoyer de RODHECIC.
L’Association Africaine des Droits de l’Homme, le Réseau des ONG Droits Humains et d’Education Civique d’Inspiration Chrétienne, et Centre d’Etudes pour l’Action Sociale, sont les organisations de la société civile qui ont formulé cette demande à la centrale électorale. Du coté de la CENI, on assure que les derniers lots des machines ont déjà quitté la Corée du sud et « cela n’engendrerait pas du retard, quant au respect du calendrier électoral », assure Jean-Baptiste Itipo, Chargé de communication de la CENI.