Par Siméon Isako
Demis de ses fonctions, l’ancien gouverneur Atou Matubuana ne faiblit pas. Après sa destitution illégale par le Vice-premier ministre de l’intérieur et sécurité, Daniel Aselo, deux ans après la tenue frauduleuse d’une plénière le destituant dans un hôtel de Matadi en présence de 22 députés provinciaux, l’Ex- gouverneur de la province du Kongo-Central attaque devant les cours et tribunaux. Pour le cas d’espèce, c’est le conseil d’État qui est appelé à trancher ce conflit. Après la plainte en bonne et due forme déposée en début du wee-kend, les hauts conseillers invitent le VPM de l’intérieur et sécurité à se présenter devant ses offices à 11h00 pour justifier de ses actes.
A travers sa note de service datée du dimanche 5 septembre 2021, le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur Daniel Aselo Okito avait enjoint au vice-gouverneur du Kongo-Central d’assumer l’intérim du gouverneur déchu Atou Matubuana.
Daniel Aselo disait avoir pris acte de la destitution du gouverneur du Kongo-Central, Atou Matubuana et tire les conséquences de la décision de destitution du gouverneur prise le 4 décembre 2019 par l’assemblée provinciale de cette province.
Il a affirmé également se baser sur l’arrêt en interprétation de la Cour constitutionnelle du 20 mai 2020.
Le vice-gouverneur va assurer l’intérim, en attendant l’organisation des élections par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), pour désigner les nouveaux animateurs de la province du Kongo-Central.