Par Siméon Isako
« La loi est dure mais c’est la loi », cet adage devra désormais s’appliquer dans la carrière professionnelle de Jean-Marie Kassamba, Directeur général de télé 50 et président « réélu dans la plus stricte irrégularité » à la tête de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) section Kinshasa.
Exclu des organes de l’UNPC le 05 juin 2019 par l’ancienne commission de discipline et ethique professionnelle et frappé par l’interdiction d’engager la corporation, Jean-Marie Kassamba a été signifié de cette décision, qui était encore en souffrance, le 24 septembre 2021 dernier, soit plus de 2 ans après.
La correspondance y afférente a été déposée à son bureau et au siège de l’UNPC par Basile Bulewu, greffier près le tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe.
JMK (comme aime à se faire M. Kassamba) doit, en conséquence, perdre sa fonction de Président sectionnaire en application de cette décision « régulière » qui du reste, n’avait jamais été annulée.
L’ancienne commission de discipline et d’éthique professionnelle, composée alors de Walter Mukendi, Jackie Mulanga, Catherine Lisongo , Kabingo Kadila, Jeanne Kavuo, Eyenga Louis-Paul, François Mwamba, accusait en son temps, le DG de l’Espace 50 d’avoir, « en défendeur et demandeur, refusé de comparaître contradictoirement » à ses agents qui avaient mis sur table plusieurs accusations contre lui.
La commission de discipline avait rendu « Jean-Marie Kassamba coupable d’humiliation et du mépris public de ses journalistes, qu’il avait fait arrêter et embarquer violemment par la Police sans préexistence d’un acte judiciaire », en 2019.
Toutefois, la commission de discipline avait décidé de maintenir Jean-Marie Kassamba « encore » dans la sphère nationale d’exercices du journalisme, tout en l’invitant vivement au « respect strict de sa décision pour éviter que lui soit appliqué l’article 64 de son statut particulier ».