Par CAS-INFO

Un nouveau venu va voir le jour dans le paysage politique congolais. Il s’agit du CMM, « Le Congo Mérite Mieux », un parti politique lancé le 15 septembre 2018 en France par la journaliste congolaise Philo Makiese Sitina. À la tête d’un vaste mouvement regroupant les Congolais de la diaspora dispersés aux quatre coins du monde et ceux vivant en République Démocratique du Congo, l’initiatrice du CMM ne cache ses ambitions, elle qui  vient d’annoncer son intention de briguer la magistrature suprême en 2023 ou en 2028.

« Le CMM vise également l’altenance politique, le strict respect des principes démocratiques universels, la parité homme-femme à tous les niveaux, et un changement profond et définitif de la gestion de la République pour le mieux être des filles et fils du Congo », indique le manifeste fondateur du parti signé par une trentaine de Congolais.

Les signataires promettent par ailleurs de tout mettre en œuvre « pour relayer autant que se peut, partout dans le monde, les propositions, les actions, et projets politiques de CMM, pour l’Afrique et le monde ».

À partir de la France, la Côte d’Ivoire, le Canada, la Belgique, l’Australie, le Royaume Uni, l’Irlande ou la RDC, ils sont convaincus qu’il y a « mieux » à faire pour leur vaste Congo au coeur du continent africain.

De journaliste à Présidente ?

Agée de 39 ans, Philo Makiese est graduée en sciences de l’information et la communication de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et la Communication (IFASIC). Elle possède également une double maitrise en communication de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA) et de l’université de Paris-Sorbonne IV ainsi qu’un mastère specialisé en management.

Ancienne employée du journal Le Phare et de l’ONU où elle a effectué l’essentiel de sa carrière, la présidente du CMM a laissé ses traces dans différentes agences onusiennes, notamment à l’UNFPA, l’UNDP et l’UNOPS. On retiendra également de son parcours l’observation électorale en Côte d’Ivoire.

En 2015, celle qui reste attachée à son domaine de prédilection crée une microfinance de conseil en communication et relations publiques avant de fonder la Radio Afrique France dont elle est présidente actuellement. Un CV alléchant, donc, et une ambition désormais, celle de devenir la première femme présidente de la République Démocratique du Congo. Pour cela, Makiese le sait, il faut trouver son espace et se faire accepter. Un défi que l’ambitieuse journaliste a pu mesurer sur les réseaux sociaux au moment de rendre publiques ses intentions.