Par CAS-INFO
Si le rêve de Claudel Lubaya, de voir les deux clans de l’opposition fusionner dans un accord, « de Kinshasa », était déjà parti pour ne pas se réaliser, voilà qui risque d’enterrer définitivement cette hypothétique éventualité. Invité de TV5 lundi soir, peu avant de s’envoler pour la capitale congolaise, Félix Tshisekedi a bien répété être ouvert, Vital Kamerhe et lui, à des discussions avec les autres partis. Il a néanmoins pris soin de décocher quelques flèches en direction de Genève.
« Lorsque j’ai vu que je n’étais pas en mesure de faire respecter l’engagement que j’avais pris à Genève, j’en ai tiré les conclusions qui s’imposaient », s’est à nouveau justifié le chef de file de l’Udps, interpellé sur son incapacité à ne pas être en mesure de convaincre sa base. « J’ai tiré les conclusions très claires en disant que ce ne sont pas deux individus, messieurs Fayulu et Matungulu qui nous ont mis hors-jeu, Vital Kamerhe et moi, qui vont décider du sort d’un parti pour lequel tant de gens ont perdu leurs vies », a-t-il poursuivi.
« J’ai fait ce pas en arrière en plus du fait que j’ai découvert qu’il y a eu beaucoup de supercheries dans cette démarche de Genève. », a ajouté Félix Tshisekedi en dénonçant des « vices cachés » dans cet accord qui a porté le président de l’Écidé à la candidature commune devenu depuis simplement, de la coalition Lamuka.
Attendu à Kinshasa où il doit atterrir ce mardi avec son « jumeau » Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi se lance dans une course présidentielle où l’opposition part plus que jamais divisée. Qu’importe, le fils de l’opposant historique, le regretté Etienne Tshisekedi assure être le seul à même de remporter le scrutin. Il promet de restaurer la sécurité sur l’ensemble du pays, réconcilier les Congolais, instaurer un État de droit et lutter contre la corruption.