Par Siméon Isako

C’est une nouvelle révélation qui vient consolider celle faite il y’a plusieurs mois par le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso qui, avait demandé à certains députés nationaux, originaires de l’Est de quitter les groupes armés.

Le Général Sylvain Ekenge, porte-parole du Gouverneur militaire de la province s’est exprimé le lundi 16 août 2021 devant à la presse à Beni pour faire une mise au point et répondre aux élus du peuple qui pour certains réclament la fin de l’État de siège et pour d’autres la redéfinition du format de cette mesure.

Cet officier militaire révèle que certains élus originaires de la région soutiennent les forces négatives qui sèment l’insécurité dans la partie Est du pays.

« Ils ne sont pas pour la paix, car la plupart d’entre eux soutiennent les groupes armés qui tuent, kidnappent, violent et détruisent notre écosystème. Donnez-moi le nom d’un seul député provincial qui a sorti un seul ADF de la brousse», a déclaré le général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.

Selon ce dernier, les miliciens qui se sont rendus à l’armée depuis l’instauration de l’état de siège en mai dernier, citent « les hommes politiques qui soutiennent leurs mouvements« , et qui sont, selon eux, « complices de l’insécurité qui continue de sévir dans cette partie du pays« 

Déterminé à en finir avec l’insécurité, le porte-parole du gouverneur Ndima Kongba Constant a fait savoir que les autorités ont décidé de commencer à arrêter les députés qui tenteront de déstabiliser ou de saboter les actions menées par les FARDC dans le cadre de l’état de siège

« La meilleure solution est de les mettre en prison. Nous allons le faire à partir de maintenant, ils seront arrêtés, entendus, jugés et condamnés » , prévient cet officier des FARDC.

Ce mardi 17 août, l’assemblée nationale va se réunir pour tabler sur la sixième prolongation de l’État de siège décrété depuis le mois depuis quelques mois dans les provinces de l’Ituri et Nord-Kivu.