Par CAS-INFO
Les critiques de l’opposition doublées de la pression de réseaux sociaux sont-elles en train d’avoir leurs effets sur Elikia Mbokolo ? Une semaine seulement après avoir apposé sa signature sur la charte du Front commun pour le Congo et dit tout le bien qu’il pensait de la plateforme électorale de Joseph Kabila, l’historien se recadre. Il ne cautionnera pas une candidature du chef de l’État pour un troisième mandat.
« Il y a un préalable, c’est la question constitutionnelle », a expliqué l’universitaire interrogé vendredi soir sur Radio Okapi. « Est-ce que le Président Kabila sera candidat ou non, la constitution le lui interdit », a-t-il ajouté. L’animateur de Mémoire d’un continent sur RFI a poursuivi ses explications en s’interrogeant s’il y avait dans le chef du chef de l’État, des manœuvres pour que ce dernier se présente avant d’y répondre :
« Vous savez que dans tous les pays même les plus démocratiques, la règle d’or des hommes politiques est qu’une bonne magouille vaut mieux que des bonnes élections. Donc, il sera peut-être candidat. Dans ce cas, beaucoup d’entre nous qui pensons que le deuxième mandat ça suffit, on sortira de ce Font », a assuré l’historien.
Après le tollé provoqué par son adhésion à la plateforme présidentielle, Elikia Mbokolo fait une nouvelle sortie qui risque encore de faire parler. Dans le sens inverse cette fois-ci. C’est en effet pour la première fois depuis sa mise en place qu’un membre du FCC remet publiquement en cause la thèse d’un troisième mandat de Joseph Kabila.
Il sait que le front regroupe les fossoyeurs de l’économie congolaise,il aurait tout simplement décliné l’invitation du pouvoir.