Par Siméon Isako

Matata Ponyo, reconnu par plusieurs congolais comme étant un « technocrate » a décidé de changer de casaque et devenir responsable d’une nouvelle formation politique.
A une année de la présidentielle, cet ancien premier ministre lève l’option de jouer les premiers rôles en étant président du parti politique « le leadership et la gouvernance pour le développement (LGD)« .

Ce mardi 03 mai 2022, il a été investit candidat président de la République pour la présidentielle 2023 à l’issue du premier congrès de son parti qui s’est tenu du 01 au 3 mai à Kinshasa.
Selon Matata, le LGD tient à produire un nouveau type des leaders pour la société congolaise afin de restituer à la RDC et à l’Afrique, sa grandeur et sa dignité.

Pour ce dernier, aucun pays ne peut se développer sans un leadership fort et une gouvernance de qualité.
Voilà qui a poussé le sénateur Mapon à créer le LGD, «parti politique pour le changement ».
Pour Mapon, son parti se présente déjà comme étant une école politique d’excellence, promotrice des énergies nouvelles et des intelligences révolutionnaires dont la RDC a besoin.

« Refuser d’entrer dans l’USN est une infraction ?
Refuser de dire que je ne serais pas candidat en 2023 est une infraction ? », S’est interrogé Matata Ponyo avant de déclaré son acceptation pour son investiture comme candidat président.

« J’accède à votre demande d’être membre co-fondateur et président national de LGD parce que je suis convaincu que la RDC a besoin d’un vrai parti politique. Je vous informe d’avoir décidé d’accepter votre choix de m’investir comme votre candidat président de la République. J’accepte cette responsabilité parceque j’ai un rêve, mon rêve est comme celui de Patrice Emmery Lumumba, Joseph Mobutu, Laurent Désiré Kabila, Joseph Kabila, Étienne Tshisekedi, Nelson Mandela. De tous les Congolais que vous êtes » , a indiqué Matata.

Et d’ajouter « Toutes les poursuites judiciaires à mon endroit ont été jugées inconstitutionnelles. J’ai été empoisonné alors que j’étais entendu par le procureur depuis une année, Je suis un prisonnier politique dans mon propre pays. Je suis fière, d’avoir refuser d’acheter une villa, un appartement à l’extérieur et avoir construit ds mon pays« .