Par Siméon Isako

La journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée ce 3 mai en RDC par l’UNPC, JED, le CSAC, Internews et plusieurs autres partenaires de la presse congolaise dont l’ambassade des USA.

Présent à Béatrice hôtel où la célébration a eu lieu, le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, a fustigé certains propos qui selon lui, « frisent l’injure contre le président de la République« 

« Je dénonce avec la dernière énergie le dérapage constaté il y a quelques jours avec des attaques systématiques et des propos frisant l’injure à l’endroit du président de la République, chef de l’État. Aucune liberté ne peut s’exercer sans respecter la liberté des autres« , a-t-il déclaré.

Plus loin dans son discours, Muyaya a invité les défenseurs de la liberté de la presse à se désolidariser de tout acte dépassant les limites de l’éthique et déontologie.

« J’invite, de ce fait, les organisations professionnelles et toutes celles qui défendent la promotion et la liberté de la presse à condamner, avec moi, ce comportement récidiviste et tout autre acte qui dépasse les limites de l’exercice de la profession« , a martelé Muyaya.

Une dénonciation qui selon son entourage , fait suite à la dernière sortie médiatique jugée « non professionnelle » du journaliste Péro Luwara, Directeur Général de CPL TV.

Dans une vidéo devenue virale, Pero Luwara, critique « sans ambages » la gouvernance de Félix Tshisekedi.

Ce dernier a également donné sa position sur la vie intime du chef de l’État. Il l’a qualifié d’ « adultère » et l’a accusé d’avoir « désacralisé » la fonction du président de la République en « exposant ses envies libidinales sur la place publique« .

Déjà, ce sujet divise l’opinion, pour les pro-Tshisekedi, ce journaliste devra être arrêté pour outrage et de leur côté, les anti-Tshisekedi appellent à la tolérance.