Par Siméon Isako

La situation est « tendue » au siège de l’UNC , parti de Vital Kamerhe, situé sur l’avenue Kasa vubu, commune de Barumbu à Kinshasa.

Des militants de ce parti qui expriment leur colère depuis le mardi soir après le prononcé de verdict de la cour d’appel de Kinshasa-Gombe condamnant leur leader, ne décolèrent pas.

Ce mercredi 16 juin, ces militants qui brûlent les pneus devant leur siège, dénoncent ce qu’ils qualifient de « main noire du président de la République Félix Tshisekedi, derrière cette décision de justice« .


« Tshisekedi fait des aventures. On n’a d’ailleurs pas eu peur de Kabila et lui ?. Nous allons lui démontrer que sans Kamerhe il ne serait pas ce qu’il est », lâche un militant.

De son côté, le secrétaire général qui a convoqué les ministres, membres du gouvernement, mandataires, conseillers et autres cadres pour une importante réunion dans quelques, s’est d’abord exprimé devant les militants « remplis du désir d’avoir un mot d’ordre« .

Billy Kambale a décrété le début des manifestations sur toute l’étendue pour exiger l’acquittement de leur président.
« L’UNC décrète à partir de ce mercredi des manifestations sur toute l’étendue du pays« , déclaré sous un ton de colère Billy Kambale.

« Les mesures barrières ne nous concernent pas. Eux violent ces mesures et demandent à l’UNC d’observer. Ces choses sont termini« , ajoute-t-il.

« Nous avons convoqué une réunion d’urgence et de crise parce que l’avenir de notre président est enjeu. Nous devons nous assumer en tant que parti pour dire aux kidnappeurs, aux preneurs d’otages que Kamerhe ne sera jamais cette personne que vous voulez fabriquer. Nous, nous sommes là pour rétablir l’innocent dans ses droits », a indiqué Billy Kambale devant les militants.

Le mardi la cour d’appel de Kinshasa Gombe a réduit de 7 ans la peine Vital Kamerhe dans le dossier qui m’oppose au ministère public.