Par Siméon Isako
La Chambre de première instance II de la CPI a rendu publique ce jeudi 04 mars la version « expurgée » de sa décision datée du 14 décembre 2020 dans l’affaire qui opposait le Procureur contre Thomas Lubanga.
Dans cette sentence la CPI approuve la mise en œuvre de réparations collectives aux victimes prenant la forme de prestations de services.
Réagissant à cette mesure le ministre congolais des droits humains dit avoir pris pris de cette résolution.
« Nous prenons acte de l’approbation par la CPI, de la mise en oeuvre des réparations collectives en faveur des victimes de l’affaire Thomas Lubanga« , a indiqué André Lite.
Et d’ajouter, « Le gouvernement se réserve un droit de regard sur tout ce qui sera fait« .
La Chambre, composée de Marc Perrin de Brichambaut, juge président, la juge Olga Herrera-Carbuccia et le juge Péter Kovács, ont approuvé le programme proposé par le partenaire du Fonds au profit des victimes que ce dernier a sélectionné afin de mettre en œuvre les réparations collectives prenant la forme de prestations de services.
Ce programme inclut, entre autres, des projets visant des soins de santé mentale et physique, et des projets visant l’amélioration de la situation socio-économique y compris des formations scolaires, universitaires et professionnelles, des cours de langues et de rattrapage scolaire, des activités génératrices de revenus ainsi que des allocations de subsistances et pensions.
Elle a cependant noté que la mise en œuvre des réparations collectives devra se matérialiser dans un contexte sécuritaire et sanitaire complexe.