Par CAS-INFO
Félix Tshisekedi a continué à expliquer son programme présidentiel samedi à Lubumbashi. Accueilli par un nombre important de ses supporters, le candidat de l’Udps qu’accompagne toujours Vital Kamerhe s’est adressé à la population rassemblée place de l’indépendance.
Il a égrené l’un après l’autre les axes principaux de son projet de société : État de droit, lutte contre la corruption ou encore la fin des gangrènes comme le tribalisme qui ont miné notre pays, a-t-il fait observer. Pour y parvenir, le candidat de l’Udps a appelé les Congolais à rejeter la continuité mais aussi la confusion. Autrement dit, le pouvoir en place qui vous promet, a-t-il continué, de vous maintenir dans la misère, le chômage et l’insécurité. « Tandis que l’autre parti, de la confusion, a d’abord refusé la machine à voter avant de finalement nous rejoindre », a-t-il poursuivi en faisant allusion à la coalition Lamuka, qui soutient la candidature de Martin Fayulu.
« De la même manière vous vous êtes mobilisés pour nous accueillir, envahissez les bureaux de vote le 23 décembre pour voter le numéro 20 », a par ailleurs lancé Félix Tshisekedi tout en précisant qu’envahir ne veut pas dire aller casser les machines à voter. Nouvelle pique à ses « frères » de Genève.
Dans une stratégie d’homme nouveau et de modération qu’il développe depuis le depuis de la campagne, Félix Tshisekedi a une nouvelle fois expliqué son projet de restaurer un État de droit en RDC. Un État où tout le monde sera logé à la même enseigne devant la loi. Un État où un dirigeant coupable de corruption sera poursuivi. Mais aussi un État qui va prôner l’amour et la réconciliation et non la chasse aux sorcières.