Par CAS-INFO

La décision de la CENI de reporter les élections n’est pas passée inaperçue jeudi soir dans les rues de Kinshasa. Sans surprise, elle a suscité des réactions souvent indignées, parfois mitigées. Alors que le soleil se couchait sur une capitale invitée une fois de plus à garder son mal en patience.

À 25 ans, Fiston est un étudiant comme tant d’autres qui espèrent que les élections pourraient changer leur vécu quotidien. C’est avec colère et déception qu’il vient d’apprendre qu’il ne pourrait pas voter. « Les élections ne sont pas l’anniversaire de sa femme ou de son enfant pour qu’il reporte quand il veut », fait-il remarqué à CAS-INFO.

À quelques mètres de lui, le long d’un boulevard du 30 juin qui commence à se vider de son monde, Anne, 26 ans, en a marre, dit-elle, de ces élections qui n’en finissent jamais. « Nous sommes fatigués des reports », ajoute la jeune femme.

Alors que les bruits de report des élections courraient déjà à travers la ville, plusieurs dizaines voire des centaines d’étudiants ont laissé éclater leur colère à l’Université de Kinshasa.