Le communiqué qui a sanctionné le Conseil de l’Union européenne sur la RDC lundi est sans appel. Pour l’UE, l’accord du 31 décembre 2016 est la seule voie pour asseoir la légitimité nécessaire aux institutions qui devraient gérer la transition, y compris celle de la présidence
« Ni la disparition du leader de l’opposition Etienne Tshisekedi, ni la situation sécuritaire ne doivent offrir de prétexte pour remettre en question ce processus qui doit mener à une alternance démocratique et pacifique du pouvoir », insiste le communiqué.
Les 28 pays de l’Union rappelle que l’accord prévoit entre autres le maintien en fonction du Président, « pour autant qu’un Premier Ministre présenté par l’opposition soit nommé » et que toutes les institutions soient assurées par intérim « jusqu’à la fin de l’année ».
Alors que les déchirements actuels au sein du Rassemblement risquent de donner un nouveau prétexte aux autorités congolaises pour retarder l’échéance, l’Union indique que la récente nomination d’un nouveau président du Conseil des Sages du Rassemblement, « qui également remplira la fonction de président du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) », constitue un premier pas dans l’urgence qu’il y a à mettre en œuvre l’accord.
Une manière, peut-être, d’apporter son soutien à la nouvelle direction composée par le duo Félix Tshisekedi – Pierre Lumbi.