Par Siméon Isako
Dans une déclaration intitulée « Nos inquiétudes« , et dite « des témoins oculaires« , rendue publique le jeudi 18 mars 2021 tard dans la soirée, le personnel du service des urgences et celui du personnel de l’Hôpital du Cinquantenaire font une mise au point pour décrire le fait tel qu’il s’était déroulé le 04 mars dernier entre l’un des leurs et le directeur général au sein de leur hôpital.
« En date du 04 Mars 2021, nous avons reçu aux urgences un nourrisson de 16 mois amené dans un état clinique grave. Malgré que l’arrivée du nourrisson nous a été signalée au préalable et qu’une équipe multidisciplinaire constituée de tous les acteurs susceptibles d’apporter de l’aide audit nourrisson, nous citons les spécialistes des urgences dont fait partie le Dr Huguette Ngomb Matand, le pédiatre, l’intensiviste, le Directeur médical et spécialiste des urgences ainsi que les généralistes et infirmiers des urgences,..Le Dr Huguette Ngomb Matand a fait montre d’une grande négligence et d’un manque d’éthique professionnelle. En effet, pendant que l’équipe des urgences conduite par le superviseur de Dr Ngomb en la personne de Dr Kabuce et l’équipe de pédiatrie conduite par Dr Mbayabo stabilisait le nourrisson, Dr Ngomb s’était mise à l’écart avec toute inconscience et désinvolture concentrée sur son téléphone« , précisent ces personnels qui soutiennent que le Dr Huguette Ngomb Matand est fautive sur tous les plans.
D’après eux, leur Directeur général, Hazeeb Rahman, qui avait simplement exprimé sa désapprobation vis-à-vis du «comportement irresponsable» du Dr Ngomb, lui a « confisqué ledit téléphone et lui a demandé de quitter le lieu comme elle n’était intéressé au cas de nourrisson car son comportement était susceptible de mettre la vie du nourrisson en danger« .
« Le Dr Ngomb a non seulement commis une négligence médicale en remettant en danger une vie, mais s’était également introduit dans la chambre VIP ou était gardé en observation le nourrisson faisant un grand bruit et commentant des abus à cause des mesures que la direction de l’Hôpital avait prise à son endroit à cause de sa négligence», lit-on dans cette déclaration signée par plusieurs docteurs, infirmiers et personnel administratif.
Par ailleurs, le procureur général de la République est convié par le personnel de cette structure hospitalière de n’est pas tenir compte de « ces fausses allégations » qui « dissimulent toutes les erreurs de Huguette Ngomb et rejettent la faute au Directeur général« .
Pour ce faire, ils réclament « Une punition appropriée selon la loi, qui devrait être infligée aux professionnels de la santé agissant comme l’a fait Ngomb« .