Par Ben Bryant Minga
4 ans sont passées depuis que la population Kasaienne avait vécu les atrocités commises par la police et l’armée congolaises mais aussi des éléments de la milice Kamuina Nsampu.
Le lundi 08 mars à Kananga, les familles des victimes ont organisé une messe de recueillement en souvenir de leurs frères, sœurs, pères, mères et consort décédés lors de ces drames. A ce stade , la société civile locale affirme qu’environ 4000 victimes non jamais été remises dans leur droit.
Pour ce faire, la coordination des cinq provinces qui composent le grand Kasaï à savoir, Lomami, Sankuru, Kasaï oriental, Kasaï et Kasaï Central, invite les autorités judiciaires à ouvrir un dossier en justice pour que les responsables soient etablies.
Au nom de ses collègues, Mirant Mulumba, Coordonnateur de l’association des victimes des massacres du grand Kasaï, a convié aussi le chef de l’État Félix Tshisekedi à s’impliquer pour que les commenditaires de ces violence subissent la rigueur de la loi.
Pour Dominique Kambala Nkongolo, Directeur Général de la société congolaise pour l’État de droit et avocat conseil de ces victimes, « l’impunité est en incompatible avec l’état de droit prôné par le chef de l’État, les crimes doivent être réparés conformément à la loi ».
Environ 300 corps des civils sans vie ont été retrouvés dans la paroisse Saint Thérèse de la Nganza en 2017 lors de l’affrontement entre les forces de l’ordre et les éléments de la milice Kamuina Nsampu.