Par Siméon Isako
Félix Tshisekedi a été investi président de l’UA ce samedi.
Comme de coutume, juste après la prise de parole du président sortant Cyril Ramaphosa, le chef de l’État Congolais a prononcé un court discours d’acceptation de mandat.
Lors de son adresse à Addis-Abeba à l’occasion de ce 34ème session ordinaire de la conférence des chefs d’États de l’Union Africaine, a fait comprendre la nécessité de renforcer le Centre africain pour le contrôle et la prévention de maladies (CDC) afin de répondre efficacement aux urgences et de relever les défis sanitaires complexes en tant qu’institution technique spécialisée de l’UA.
Pour ce faire, il compte renforcer la paix et la sécurité, poursuivre la réalisation de la ZLECAF ; Promouvoir une renaissance de la culture, des arts et des patrimoines africains ;
Lutter contre le changement climatique ;
Accélérer les projets intégrateurs entre autres : la construction du grand barrage Inga ; Consolider l’initiative de l’UA dans la lutte contre la Covid-19 et dans la prévention contre d’autres maladies.
« Dès lors, il est un intérêt hautement stratégique que chaque état membre réserve une bonne part de son revenu au développement de son capital humain qui est la principale richesse, la seule qui soit capable de se mobiliser avec efficacité, pour résoudre ce problème spécifique et faire face aux défis mondiaux. Fort de ma vision d’une Union africaine au service des peuples africains, je me propose précisément de faire sortir notre organisation, avec votre concours à tous, de salles de conférences, des disques durs de nos ordinateurs et des dossiers bien ficelés de nos secrétariats », a indiqué Tshisekedi qui tient à amener l’U.A dans les cours d’écoles, au milieu de camps de réfugiés, au cœurs marchés des villes et de champs des villages.
« Promouvoir une communauté panafricaine consciente de son histoire, de son potentiel artistique et de la richesse de son patrimoine culturel n’est pas et ne doit pas être une option mais un devoir. Nous devons le réaliser ensemble au cours de la présente année, en nous appuyant sur les neuf piliers qui constituent ma vision stratégique. C’est à ce prix, j’en suis persuadé, que l’Afrique poursuivra sa marche vers l’agenda 2063 qui lui assurera entre autres la prospérité fondée sur la croissance inclusive et le développement durable, la paix et la sécurité et la pleine égalité entre les hommes et les femmes dans tous les domaines de la vie », a-t-il renchéri.