Par CAS-INFO
L’Union pour la démocratie et le progrès social met en garde contre « les risques graves qui pèsent sur le processus électoral ». Dans une déclaration publiée lundi, le président de l’UDPS fustige « l’arrogance » du président de la CENI. Félix Tshisekedi réitère par ailleurs son rejet de la machine à voter.
« À six mois des élections, Corneille Nangaa affiche, tant dans son langage que dans sa gestion ainsi que dans ses choix financiers, une arrogance et une désinvolture qui ne cadrent pas avec la gravité qu’exige le traitement de cette problématique capitale pour le pays », accuse le parti de Limete, qui redoute un « chaos généralisé dans le pays ».
En cause, la corruption qui caractérise, selon l’opposition, la gestion de la CENI, mais aussi la machine à voter que celle-ci ne veut pas du tout lâcher ou encore le fichier électoral qui serait, à ce jour, corrompu avec plus de 16% d’électeurs fictifs, d’après un récent rapport de l’Organisation internationale de la francophonie que relaie la formation de Félix Tshisekedi.
Ainsi, afin d’avoir des élections réellement transparentes, crédibles et apaisées, l’UDPS, rappelle une série d’exigences. Parmi elles, la mise à l’écart de la machine à voter, le nettoyage du fichier électoral, le remplacement de son délégué à la CENI mais aussi un audit externe de la Cour des comptes sur la gestion des fonds alloués aux opérations électorales. Au moment où la CENI s’illustre par des dépenses de fonds publics pour s’attacher notamment les services du lobbying international, selon l’UDPS.