Par Joe Kazumba/stagiaire
« Des allégations inimaginables », avance d’emblée le Ministre près le gouverneur de province, Hyppolite Mutomb, ce jeudi 01er mars, suite aux accusations des prélats catholiques sur la marche du 25 février à Mbuji-Mayi, dénonçant « la présence de certains éléments sur place sous forme de milice qui agressaient des fidèles » (lire notre article).
« L’autorité a tous ses outils à sa portée : une police formée, outillée, et l’armée qui est venue au secours, parce que nous sommes dans une zone opérationnelle. L’autorité ferait recours à une milice pour quelles raisons, surtout dans un contexte où les forces régulières sont en mesure de contrôler la situation à 100%», expliquait-il.
« Par contre, accuse le ministre à son tour, ce qui répond, textuellement, à la définition de la milice, dans le dictionnaire, c’est ce que nous avons vécu… Monsieur l’abbé Achille avec quelques autres abbés, qui étaient dans ce mouvement, étaient accompagnés de jeunes gens, qui portaient des pierres, qui n’hésitaient pas à lapider les forces de l’ordre ».