Par CAS-INFO
La Fédération Internationale des ligues des Droits de l’homme (FIDH) qualifie les massacres de Yumbi d’un acte prémédité. Selon cette organisation des défense des droits de l’homme, l’intensité, la rapidité et la coordination des violences témoignent du caractère prémédité de ces massacres.
« Plusieurs témoignages recueillis décrivent la présence d’anciens membres des forces armées congolaises (FARDC) parmi les assaillants, l’utilisation d’armes à feu et de techniques de camouflage. Ils montrent aussi l’organisation tactique des attaques », rapporte un communiqué de la FIDH parvenu à CAS-INFO ce vendredi.
Par ailleurs, les organisations membres de la FIDH appellent les autorités congolaises à poursuivre et étendre leurs enquêtes afin d’identifier et d’engager des poursuites à l’encontre des commanditaires présumés de ces attaques.
« Elles réitèrent leur appel aux autorités congolaises à faire de la lutte contre l’impunité l’une de ses premières priorités, à identifier et poursuivre les auteurs de crimes graves, y compris ceux exerçant des responsabilités au sein de l’État », ajoute ledit communiqué.