Par CAS-INFO

C’est l’envoyé spécial des USA dans les régions des Grands-Lacs qui l’a déclaré après son entretien lundi à Washington avec le président Félix Tshisekedi.

Selon Peter Pham, l’ administration Trump pourrait revenir sur ses décisions notamment si la justice congolaise se saisit du dossier. Les États-unis se disent d’ailleurs prêts à fournir des éléments aux magistrats congolais.

Félix Tshisekedi qui plaide pour la levée de ces sanctions avait estimé la semaine dernière sur TV5 qu’elles avaient été prises dans un contexte politique marqué par des tensions préélectorales. Après les élections, le président de la République pense que ces mesures peuvent être assouplies, du moins pour des personnes qui ne sont pas impliquées dans la violation des droits de l’homme. Mais pour les américains, ces sanctions qui ciblent notamment le président de la Ceni Corneille Nangaa, Benoît Lwamba, président de la cour constitutionnelle, Aubin Minaku, ancien speaker de l’assemblée nationale, sont plutôt liées à la violation des droits de l’homme.

«Nos sanctions ne sont pas liées à l’élection ou aux résultats des élections. Nos sanctions sont liées à des perturbations des droits humains, à la corruption et à l’ingérence dans le processus électoral bien avant l’élection de 2018 » , a indiqué l’envoyé de Donald Trump dans la sous-région.

Selon Peter Pham, « les sanctions, c’était pour aider le peuple congolais qui a exprimé la volonté pour le changement ». Il ajoute que les « sanctionnés sont des personnes qui ont commis des violations des droits humains, la corruption, l’ingérence dans le processus électoral ».

Pour Washington, pas question de tirer un trait sur le passé avant que les personnes concernées ne répondent de leurs actes.