Par Jean Pierre K
L’affaire de viol collectif sur une mineure s’est exportée au sommet de l’État. Alors que le président de la République dit suivre de très près l’évolution du dossier judiciaire de la gamine, violée collectivement par ses collègues de classse, la présidente de l’assemblée nationale attend à son tour, des mesures appropriées contre les violeurs présumés.
« Nous espérons, avec notre synergie et notre coalition que notre indignation sera entendue pour que des mesures appropriées soient prises », a déclaré mercredi, Jeannine Mabunda.
La présidente de la chambre basse du parlement a longuement échangé avec la conseillère spéciale du président Tshisekedi en matière de lutte contre les violences faites à la femme. Ensemble, les deux personnalités ont exploré des pistes de solutions pour décourager pareils actes. « Nous sommes toutes solidaires et toutes scandalisées par cette situation qui ne nous montre pas suffisamment de protection de la petite fille et de la jeune fille », a déploré la deuxième personnalité du pays.
Le tribunal pour enfants de Kinshasa a acquitté lundi dans la soirée, cinq adolescents et condamné deux autres pour viol collectif sur une mineure. L’écolière de 13 ans, avait été séquestrée, droguée et violée par ses collègues de classe le 17 mai dernier. Le verdict des juges a provoqué une explosion de colère dans l’opinion. Sur la toile, politiques, juristes, journalistes et autres ont critiqué l’acquittement de cinq autres prévenus, accusant la justice d’avoir été manipulée