Par Siméon Isako
Dans une correspondance adressée au président a.i de l’UDPS avec ampliation au secrétaire général, l’Union sacrée des Tekes et Humbus déplorent la violation de l’article 90 de la constitution par les dirigeants du parti chaque fois qu’il faut procéder au partage des postes de représentativité.
« Après un triste constat des notables et élites des communautés Tekes et Humbus, propriétaire terrien de la ville-province de Kinshasa, du non-respect récurrent de l’esprit de l’article 90 de la constitution dans son alinéa 3, qui stipule que la composition du gouvernement tient compte de la représentativité nationale, nous alertons votre autorité sur notre désarroi, en tant que cadre de la jeunesse de l’UDPS ressortissant de cette communauté », lit-on dans cette correspondance dont copie est parvenue à CAS-INFO.
« La démocratie représentative voudrait que même au sein de notre cher parti, qu’on tienne compte des outsiders dans la répartition des postes de responsabilité (Ministères, cabinets ministériels, entreprises publiques, ambassades, etc.) en puisant dans l’élite du parti dans les 3 catégories : Jeunes, femmes et minorités », ajouté ce document.
Ces communautés rappellent à la hiérarchie du parti les promesses fermes du chef de l’Etat faites après avoir reçu les notables Tekes et Humbus sur sa volonté à faire participer activement les Jeunes compétents et dévoués de cette communauté dans la gestion collective de la nation.
« Sur ce, en tant que cadre de la jeunesse du parti, ressortissant de la communauté Tekes et Humbus, arrière-petit-fils du chef Ngobila qui régna sur Nshaasa devenu aujourd’hui Kinshasa, initiateur depuis 2019 de l’Union sacrée des Tekes_Humbus (USABAT), digne fils du quartier Mombele, base arrière de la lutte Udpesienne, nous plaidons à la haute instance du parti pour qu’un quota soit réservé à la communauté Tekes et Humbus au sein du parti » conclut cette correspondance.