Par Jean Thierry MONSENEPWO, analyste politique
Selon la fiction romancière, le chiffre 13 associé à vendredi est synonyme de porte malheur. Pour le mois de mai de l’année en cours, la boite de Pandore s’apprêterait plutôt à déverser ses fléaux maléfiques sur le pays de LUMUMBA le samedi 13 mai prochain, jour choisi par le quarteron des opposants stipendiés par les ennemis du Congo pour battre le pavé sans raison valable. En effet Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Martin Fayulu et Delly Sessanga auraient voulu apporter de l’eau au moulin de l’agression rwandaise qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement.
La liberté de manifestation est certes consacrée par la Loi fondamentale, mais encore faut-il avoir des raisons patriotiques de le faire, suivant un timing qui garantisse les intérêts stratégiques de la nation. Appeler de façon indiscriminée à une marche sans objectif clair, dont la réelle motivation est en réalité d’enquiquiner les pouvoirs publics de son propre pays, en pleine guerre d’agression, est la meilleure manière d’être en alliance objective avec l’ennemi public numéro des Congolais, nommé Paul KAGAME.
Il est par ailleurs un secret de Polichinelle que depuis la résurgence de l’agression rwandaise, ces 4 mousquetaires de l’opposition compradore n’ont jamais osé lever le ton contre Kagame, alimentant ainsi les rumeurs non démenties sur leur plausible complicité avec le bourreau des Congolais. Alors que tous les Congolais patriotes ont choisi de faire chorus autour du Commandant suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo afin de faire bloc contre l’ennemi à l’affût de la balkanisation du don béni de nos aïeux, les opposants de la cinquième colonne, n’ayant à ce jour aucun programme commun, s’activent à mobiliser non pas contre leur parrain KAGAME, mais contre les élections, alors que celles-ci vont bel et bien se tenir dans les délais constitutionnels ; non pas contre la rareté du mais dans le Katanga diaboliquement planifiée par l’un d’entre eux, mais contre la loi de programmation militaire destinée à déraciner enfin définitivement la cause des agressions rwandaises récurrentes.
Le la haute trahison est entendue comme un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l’égard de son pays, notamment en vouant aux gémonies le commandant suprême des armées pendant que les troupes sont engagées au front contre des agresseurs terroristes et teigneux, il y a de quoi traduire devant des Cours et Tribunaux tous ceux qui s’affairent à semer le venin de la discorde là où la cohésion nationale devrait être le maître mot. L’intelligence avec l’ennemi des 4 damnés de l’opposition n’étant plus à démontrer, il ne reste qu’à leur barrer la route au propre comme au figuré.
À l’analyse, il existe tout de même en République Démocratique du Congo des vrais opposants qui savent faire la part des choses. Sans jeter l’enfant avec l’eau du bain, les patriotes congolais de l’opposition, quoique obnubilés par la conquête acharnée du top job, n’épargnent guère l’ennemi numéro 1 de la nation qu’est KAGAME. Celui qui, depuis 1997, ne cesse d’endeuiller nos populations. L’heure serait, comme dans toutes nations sérieuses, à une mobilisation tous azimuts autour du leadership établi pour enfin émasculer une bonne fois pour toutes le dirigeant de la principauté militaire rwandaise, qui, du reste, n’a jamais été mis autant en difficulté comme maintenant grâce à la stratégie militaire, politique et diplomatique combinée du Président Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo.
Mais hélas, la cinquième colonne ne manque jamais. Et en RDC, elle est là, prête à faire feu de tout bois, et cherchant à mettre en œuvre sa politique de la terre brulée dès ce samedi 13 mai, à travers une marche de la haine. Nous savons tous que ces 4 damnés de l’opposition ne peuvent pas revendiquer d’aimer le peuple, puisque chacun d’entre eux a eu à gérer avec les résultats sédimentés dans le cosmos . Parmi eux, les deux qui tiennent le cordon de la bourse se sont scandaleusement enrichis sur le dos soit de la Province du Katanga transformée en far west, soit du gouvernement congolais transformé en maffia institutionnelle avec des éléphants blancs tels que le fantomatique parc agro-industriel de Bukangalonzo.
Il s’ensuit que la seule motivation de cette bande de malfaiteurs est leur boulimie du pouvoir en vue s’accroître la misère du peuple comme ils ont brillamment réussi à le faire par le passé. C’est ce qui les pousse à faire feu de tout bois sans se préoccuper le moins du monde de l’issue des opérations militaires emmenées par nos forces de défense et de sécurité qui combattent les agresseurs au péril de leur vie. Si seulement cette énergie déployée pour casser du sucre sur le dos des institutions de leur propre pays était utilisée pour attaquer KAGAME et sa phalange M23, l’opinion nationale en serait plus qu’heureuse, mais hélas…
En définitive, on ne sort pas de 26 années de guerre d’agression comme d’un simple cauchemar, au son du dernier coup de canon… La RDC a connu une longue période de déstabilisation dans sa partie Est depuis 1997. Et force est de constater que les gouvernements qui se sont succédés se sont souvent penchés sur les épiphénomènes de l’agression plutôt que d’annihiler la menace à la source. Le Président Tshisekedi est le premier à prendre le taureau par les cornes en secouant le cocotier rwandais qui rue désormais dans le brancard. Et au moment où la population qui a quotidiennement souffert pendant 27 années d’insécurité causée par cette agression transmet tout son amour au Commandant en Chef, et tout son respect et sa reconnaissance aux soldats, à travers un hommage mérité aux « Martyrs de l’agression rwandaise », les « damnés de l’opposition» quant à eux n’ont de cesse de déverser leur fiel pour casser l’équilibre fragile sur lequel repose la nation en péril.

Durant cette période, nous les vrais congolais, nationalistes, tout en réclamant justice, en appellons à la mémoire de « nos nombreux martyrs de l’agression rwandaise au nombre de 5 millions aujourd’hui» afin qu’ils augmentent la poisse de tous les traitées en retournant leur conjuration du 13 mai prochain contre eux-mêmes. Les souffrances subies par les « vrais congolais », pour la sauvegarde de la « souveraineté de la RDC » doivent nous inspirer du respect et de la retenue pour ne pas prêter le flanc à l’ennemi par ces temps de guerre.
Au nom des héros et des martyrs, à bas les traîtres ! Ces traitres qui se disent Congolais mais mobilisent contre l’unité nationale, ces traitres qui complotent pour affamer nos compatriotes du Katanga et du Kasaï, ces traitres qui nous ont volé nos impôts par des détournements massifs en refusant de répondre de leurs actes devant la justice, ces traitres qui, par aigreur politique, pour ne pas avoir été nommés, sont prêts à rameuter la rue afin de détourner l’attention de l’opinion de l’enjeux sécuritaire de l’Est, et ainsi faire le lit de KAGAME. Ces traitres qui sont plus riches pour avoir vidé les caisses des provinces qu’ils ont gouvernées. Ces traitres aux cravates rouges qui multiplient des manigances pour empêcher la tenue du procès sur l’affaire Bukangalonzo. Nos martyrs ont un œil sur vous et vous n’échapperez aucunement à leur châtiment !

Jean-Thierry MONSENEPWO MOTOTO