Pourquoi vouloir arrêt de l’État de siège? Ou pourquoi bloquer la loi d’habilitation ? À ces questions seuls Mboso peut répondre.
On ne peut pas bloquer une loi qui déjà votée, après première lecture, au sénat pour quelle raison ?
À en croire la composition de la chambre basse du parlement, où règne la majorité écrasante fortement acquise au Chef de l’État, faire passer une telle loi n’est qu’une routine. Et pourtant la réalité est toute autre. Que se passe-t-il ? Le Chef aurait-il perdu sa majorité ? Est-ce un plan concocté par Mboso? À qui revient cet échec criant? On perd le temps pendant que l’insécurité s’invite sur le sol congolais.
Pourquoi cette loi est importante?
Par ce que à chaque fois que l’État de siège nécessite une prorogation, on n’a pas à recourir à l’Assemblée Nationale pour prendre cette décision. Réunir les élus en période de vacances parlementaires exige des préalables financiers et pour le moment, c’est un manque à gagner car pouvant servir à l’effort de guerre.
Que cache se scénario ? Doit-on conclure que les tireurs de ficelles sont à Kinshasa et sont entrain de bloquer la machine Fardecienne pour ne pas pacifier ‘l’Est du pays?
Pourquoi proroger l’État de siège ?
C’est simple ! Les résultats sont plus que fiables. La reddition des groupes armés, la stabilité sécuritaire, cessation des tueries et Massacres des civiles, rétablissement et renforcement de autorité de l’État. Avec des impacts direct sur l’économie, la santé et autres. Ensuite l’état de siège permet à l’armée d’installer une forte base dans cette partie en proie au terrorisme.
Mboso, échec ou trahison ?
Les deux sans doute! Par ce que rien ne justifie ce raté. C’est soit, les poches ont été plus convaincantes que les efforts de Fatshi voulant réaliser sa promesse électorale, soit l’avidité des élus voyant une occasion de toucher une prime pour chaque convocation extraordinaire. Dans tous les cas, c’est une déception énorme que de faire un tel constat.
Le bien être du peuple est et doit être le seul leitmotiv de nos actions, me contraire serait diabolique.
Alors que Bahati Lukwebo a de son côté réussi à jouer et gagner sa carte quant à cette volonté du chef, Mboso de son côté a prouvé ses limetes. Ce premier coup dur à l’assemblée nationale est interpelateur pour la survie de l’Union sacrée de la nation. Le chef de l’État est donc invité à bien ouvrir les yeux pour ne pas perdre le contrôle de l’Union sacrée lors de la prochaine compétition électorale.