Rassemblement, Kabila

C’est reparti. Avec les bons offices de la Monusco. Selon un communiqué du Rassemblement du 8 juin 2017, signé par Pierre Lumbi, son président du conseil des sages, le représentant spécial du Secrétaire General de l’ONU, Maman Sidikou, a réuni le mercredi 7 juin 2017, des membres du Rassemblement et une délégation du camp présidentiel. Une rencontre, dans le cadre de la mission de bons offices lui confiée par le Conseil de sécurité [conformément] à la résolution 2348, précise le communiqué.

Il s’agit d’une première tentative pour la Monusco de relancer une machine du dialogue en panne depuis la nomination de Bruno Tshibala au poste de Premier ministre en Avril dernier. Suivie de la signature de l’« arrangement particulier », dans les conditions contestées par la principale force de l’opposition.

Pour autant, le Rassemblement n’infléchit toujours pas sa position. Même à l’occasion de ces énièmes efforts des pourparlers supervisés par le diplomate nigérien.

« Le Rassemblement a saisi cette occasion pour réaffirmer sa position ferme quant au respect intégral de l’accord de la Saint Sylvestre dans toutes ses dispositions », a martelé Pierre Lumbi dans son communiqué, tout en appelant le « Peuple Congolais à rester vigilant ».

« Alerte au piège »

Le Rassemblement corse ainsi son discours au lendemain de l’interview « polémique » du chef de l’État au magazine allemand Der Spiegel. À l’étonnement général, Joseph Kabila a, au cours de cet entretien, laissé entendre qu’il n’avait jamais promis « du tout » les élections, prévues pourtant à la fin de l’année, selon l’accord du 31 décembre 2016. Renforçant les critiques de l’opposition qui y voit une preuve que le Président ne veut pas quitter son poste.

Forcément, ce dernier coup de poker du Raïs n’est pas vu d’un bon œil par certains cadres du Rassemblement. « Alerte au piège », a aussitôt hurlé Claudel Lubaya sur son compte twitter à la découverte du communiqué. Le député de Kananga tout comme le président de ACCO, Adam Bombole, estiment que, par ces nouvelles négociations Joseph Kabila chercherait à gagner du temps dans l’objectif, selon eux, de faire baisser la pression internationale, pour ensuite contester la démarche.

Alors « oui aux élections et non aux négociations », tranche le président de l’UDA dans ce nouvel épisode du feuilleton politique congolais qui s’ouvre.



2 thoughts on “Sortie de crise en RDC : Le tout pour le tout de la Monusco, la « ligne rouge » du Rassemblement”
  1. Combien des negociation faudrait-il pour que l’usurpateur rwandais lache la prise ? Kanambe une annee deja tire sa fin,qu’il degage tout simplement !

  2. Mamane Sidiku n’est pas different d’edem kodjo, que ce nigérian ne soit plus bien venu au rassop car il vient avec les apats de kanambe pour capturer encore d’autre poissons dans la vraie opposition. il faut chasser ce mamane sidiku de la RDC car il joue le jeux de la kabilie pour aneantir completement l’opposition congolaise au profit de la mp et alliés. Il faut savoir que comme le fer s’eguise par le fer, alors kanambe ne comprend que par pression et non par negotiation pour preuve il a largement violé l’accord du 31/12/2016, il a cedé à l’ultimatum de 48h donnée par l’ONU. Desormais, le Rassemblement doit activer l’article 64 de notre constitution et le peuple congolais le soutiendra et kanambe fuira loin de la RDC. « nous voulons la transition sans kabila parcequ’il a violé les accords de transition, si le Rassemblement veut le soutien de la population, qu’il active l’article 64 »

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