Par CAS-INFO
La crise politique en RDC a fait l’objet de deux importantes réunions mercredi à Washington. L’une à la Maison Blanche où Donald Trump se faisait briffer par Nikki Haley, et une autre au département d’État qui recevait le ministre belge des affaires étrangères.
À la Maison Blanche, l’envoyée spéciale du président américain la semaine dernière en RDC a fait son rapport, largement consacré au processus électoral. Nikki Haley s’est ensuite exprimé à la presse. Pour notamment faire valoir son franc-parler qui a tellement fait réagir à Kinshasa. Selon CNN politics, elle a exhorté Joseph Kabila, à aller vers les élections, l’avertissant que son refus de se retirer contribue à la violence et à l’instabilité dans le pays, écrivent nos confrères américains.
Nikki Haley, on le sait, a appelé les dirigeants congolais à aller vers des élections rapides en 2018, « pas à la fin mais au plus tôt ». Un sujet également au cœur des échanges entre le ministre belge des affaires étrangères Didier Reynders et son homologue américain Rex Tillerson. Le chef de la diplomatie belge, en personne, l’a signalé sur twitter. Même si le communiqué qui a sanctionné cette réunion ne donne aucun détail.
La Belgique et les États-Unis sont en première ligne sur la crise politique congolaise. Comme l’ensemble de la communauté internationale, tous insistent sur la publication rapide du calendrier électoral pour des élections en 2018.
Pas « Au plus tot » mais « au Plus tard 2018 -pas a la fin de 2018, mais tot en 2018 » – at the latest in 2018 – not the end of 2018 but sooner