Nikki Haley, Kabila

Par CAS-INFO

La représentante permanente des États-Unis à l’ONU a échangé avec Donald Trump mercredi à la Maison Blanche. Nikki Haley a briffé le président américain sur son voyage en RDC et au Soudan du Sud, deux pays et surtout deux des conflits les plus brutaux du continent et où se déroulent les crises humanitaires les plus graves dans le monde, rapporte CNN politics.

L’ambassadrice Haley est bien entendue revenue sur son intense activité à Kinshasa la semaine dernière marquée par sa rencontre avec le président congolais.

Au cours d’une réunion de 90 minutes, en tête-à-tête, écrit le site d’informations de la chaine câblée, elle a exhorté Joseph Kabila, à aller vers les élections, l’avertissant que son « refus » de se retirer « contribue » à la « violence et à l’instabilité » dans le pays, écrivent nos confrères américains.

Un franc parler dont la presse americaine a fait large écho, et à Juba, le président autocrate Salva Kiir en fait aussi les frais. « Je lui ai dit qu’il ne pouvait pas nier les histoires de ses militaires, qui sévissent soit par la violence soit par le viol […]. Il peut nous dire tout ce qu’il veut mais cela ne correspond pas à ce que [ses hommes font sur le terrain] », a raconté Nikki Haley à après sa réunion avec Donald Trump, au sujet du Soudan du Sud. À Kinshasa, les membres de la CENI en savent quelque chose.