Par Siméon Isako
Le syndicat des enseignants du Congo (SYECO), a apostrophé le chef de l’État Félix Tshisekedi ce lundi dans l’enceinte de l’Athénée de la Gombe lors du lancement de la reprise des cours.
Cécile Tshiyombo, secrétaire générale de ce mouvement des enseignants a fait savoir à Tshisekedi leur dessaprobation face à la gestion de fonds des enseignants par le SECOPE.
« Nous sommes fatigués de la manière dont le SECOPE traite les enseignants. Nous avons demandé qu’on nous donne le fichier de nouvelles unités pour qu’on sache d’où viennent ces enseignants. Le SECOPE nous a dit que même si le ministre le demande il va pas le faire », a t-elle indiqué.
Elle a rappelé au chef de l’État l’importance d’une enquête indépendante dans la gestion de fonds des enseignants.
« Nous avons vu que 800 millions USD sont arrivés, nous nous sommes dits que le ministre va se faire rouler. Nous avons organisé un sit-in. Et nous avons demandé le directeur du SECOPE démissionne. Nous avons demandé l’enquête. Vous avez également demandé cette enquête et nous avons remercions pour cela. Nous avons voulu organiser une marche, mais on l’a suspendu. Nous demandons que les enquêteurs soient indépendants avec les délégués du gouvernement et des enseignants », a-t-elle ajouté.
Tout en promettant de suivre particulièrement ce dossier, le chef de l’État s’est montré très engagé à trouver une solution à ce problème.
Jusqu’à ce jour, les enseignants congolais ne sont pas convaincus par
le rapport présenté en mai au gouvernement par le ministre Willy Bakonga.
Ce dernier avait fait savoir que 144.944 enseignants, nouvelles unités sont éligibles à l’intégration pour 10.906 établissements dans les listings du Service de contrôle et de paie des enseignants (SECOPE).