Par Siméon Isako
Conçu pour le déplacement aisé des populations urbaines, réduire sensiblement le taux d’accidents routiers et favoriser l’émergence d’une classe moyenne, vœu du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, le programme gouvernemental Esprit de vie peine à se frayer un chemin. Aucune attestation de solde délivrée sur les 649 bus remis aux acquéreurs depuis 2014 et de nombreux bus hors d’usage faute d’entretien efficace. Devant ce constat d’échec, le ministre des transports voies de communication et de désenclavement Me Marc EKILA a réuni le mercredi 19 avril, dans son cabinet de travail, en présence de la vice ministre Séraphine KILUBU, l’association des propriétaires des véhicules affectés au transport en commun (APVCO) et le groupe tambola, (GT) ainsi que la coordination du programme Esprit de vie.
Objectif, donner un nouvel élan à ce programme avant l’octroi de 500 nouveaux bus attendus. Pour le ministre Marc EKILA, il faut revisiter cette convention, renforcer le critérium d’acquisition des bus, garantir le mécanisme de sûreté et de recouvrement pour ne pas retomber dans les erreurs du passé. Marcel Shamba et Gauthier Musenge, respectivement présidents de l’APVCO et du GT, ont reconnu les failles et évoqué la nécessité d’y remédier.
Pour ce faire, un cadre de travail a été créé sous la supervision de la vice ministre Séraphine KILUBU. À partir du 28 avril prochain, et pendant 7 jours, les associations des acquéreurs, le cabinet du ministre, les concessionnaires des bus vont discuter des grandes réformes à implémenter, notamment l’extension du programme Esprit de vie dans d’autres grandes villes du pays.