Par CAS-INFO

Depuis quelques jours la les réseaux sociaux sont alimenté par le dossier concernant l’immeuble querellé Aime Tower dans la commune de la Gombe, un immeuble appartenant aux sujets chinois au nom de la société chinoise pour le développement du Congo. Selon une décision judiciaire, certains appartements de cet immeuble se retrouvent querellés entre d’une part la société Bercongo Europa une société tenue par des congolais et contre les chinois.

Proche du dossier, Alfred Kokomaki, analyse indépendant s’est confié à CAS-INFO pour étaler sa vérité sur le fait.

  1. la petite histoire,
    un contrat a été signé en 2016 entre les deux sociétés, contrat qui n’a pas été respecté par la partie chinoise. En son second article, qui stipule que 25% des investissements chinois devraient revenir à bercongo qui est l’apporteur d’affaire et aide financier de la partie chinois ici au Congo. C’est en exécution de cette entente que la partie congolaise a aidé la partie chinoise à faire venir les fonds via ses comptes, à acquérir certains terrains ici et à Lubumbashi mais aussi des concessions minières.
    Mais depuis, la partie chinoise a coupé les ponts avec son patenaire congolais, qui ne retrouvant pas ses droits, a décidé de saisir la justice de son pays.
  2. De la saga judiciaire

Le dossier a donc été connu au tribunal de commerce de la Gombe, ou les chinois, forts de leurs appuis politiques ont boycotté le procès et donc ont été condamné par défauts.
Une fois signifié du jugement, la partie chinoise va décider d’interjeter appel au niveau de la cours d’appel de kinshasa Gombe pour casser le premier jugement. Mais malheureusement, en oubliant que dans une affaire commercial, le délais d’appel est de 8 jours, pourtant eux ne sont venus que 16 jours après. Coup de Masse, la cours d’appel va confirmer le premier jugement en cassant l’argumentaire chinoise pour dépassement de délais ou forclusion de délais. Sans oublier qu’à la cours d’appel, plusieurs autres affaires ont été porté en justice par la partie chinoise, dont la suspension d’exécution, qui a été rendu en leur faveur, mais aussi une autre affaire où il y a eu défaut congé.
Bref, jusque là, les jugements en premier degré et en appel restent en faveur de bercongo europa.
En attendant la prochaine étape qui s’annonce à la cassation d’ici semaine prochaine, où la partie chinoise a prise à partie un juge du tribunal de commerce.

  1. Des implications politiques et de la rébellion

Forts de ses deux jugements, la partie bercongo va organiser l’exécution de ses droits pour être installé en ses appartements, car rappelons le, le juge a accordé 21 appartements sur les 84 de l’immeuble, à la partie congolaise. Et c’est là que le vrai yoyo a débuté avec un refus total des chinois de laisser aux congolais le droit de jouir de leurs biens. En utilisant des hommes armées, la police de garde UPI, la police de la Ville de kinshasa, et même des civils armés de machettes et autres armes blanches. C’est alors que certaines autorités ont commencé à rentrer dans cette affaire exclusivement judiciaire pour soit donner raison aux chinois, traitant les congolais comme des personnes sans droits, soit en appuyant les pauvres congolais. Ce qui fait qu’à ce jour, muni de deux jugements, avec un PV d’installation et une réquisition du parquet, la partie congolaise reste dans l’impossibilité de jouir de ses droits puisque les chinois se faisant passer pour victimes alors que vrai le bourreaux, refusent de permettre l’exécution d’un jugement rendu au nom du chef de l’état.
C’est à se demander si en Chine pareille chose pourrait se faire ? Pire, pour mieux se défendre, les chinois ont lancé une campagne médiatique tonitruante contre certains congolais qui n’ont rien à voir avec un jugement car n’étant pas de l’appareil judiciaire notamment l’ancien porte parole du gouvernement, l’honorable mende Lambert ou encore le président de la ligue des jeunes de ce parti jean thierry monsenepwo, d’anciens juges et magistrats à la retraite aussi. En ce moment même ses jeunes sont recrutés, selon certains câbles, pour soit attaqué via les médias les congolais de Bercongo ou même d’user de voie de fait.
Comme pour dire que le congolais même dans son propre pays, est et reste marginalisé face à des étrangers qui lorsqu’ils traitent un compatriotes de voleurs où escroc, il doit en être ainsi car la guerre entre la peau blanche et noire est toujours perdue d’avance pour le pauvre negre qui ne sais même pas bénéficier de la rudesse de la justice de son pays, alors qu’il est détenteur de différents jugements.
Plus que jamais l’état de droit prôné par le chef de l’état réclamé.