Par CAS-INFO

Dans le cadre de l’exécution du Programme de développement local de 145 territoires (PDL-145T), l’autorité provinciale se met à dos les inspecteurs de l’IGF envoyés dans cette juridiction pour exécuter une mission de contrôle du niveau d’exécution de ce programme dans cette partie du territoire national.
Encouragée dans cette faute de gestion par le Bureau central de Coordination (BCECO) qui évoque une autre mission de contrôle de la Cour des comptes.
Ce qui est pourtant faux, car le premier président de la Cour ne reconnaît pas avoir signé et diligenté une mission de contrôle dans le Kasaï Oriental pour le moment.

Jimmy Munganga met en garde le gouverneur et toutes les entités d’exécution du PDL-145 T qui s’opposent au contrôle initié par l’inspection générale des finances (IGF).
« Nous avons constaté quelques cas. Le premier, c’est une note du DG du BCECO qui s’adresse au agents locales d’exécution, aux PME, et à tous les ingénieurs..Il leur enjoint de ne pas se soumettre au contrôle de l’IGF sous prétexte que la Cour des comptes a déjà initié un contrôle. Je n’ai jamais signé un ordre de mission en rapport le Programme de développement local de 145 territoires. Je vous informe que depuis hier lundi 18 juillet, Ndlr), j’ai instruit le collègue qui a assumé l’intérim à mon absence au pays, d’écrire au DG du BCECO, pour lui dire de rapporter sa décision. Et je crois que cela va être fait dans le plus bref délai. Cette tendance est aussi observée dans la province du Kasaï Oriental. Le gouverneur dit à l’inspecteur des finances que je ne vais pas me soumettre au contrôle de l’IGF parce que la Cour des comptes est en train de contrôler la province. C’est à tort que le gouverneur le dit, car il n’existe pas d’ordre de mission signé par la Cour des comptes diligentant un contrôle au niveau des provinces. Je viens de lui écrire aujourd’hui pour lui demander de recevoir les inspecteurs de l’IGF. S’il ne le fait pas, il commettrait une faute de gestion et je vais saisir l’assemblée provinciale pour cela« , a dénoncé Jimmy Munganga, 1er président de la Cour des comptes.