Par Siméon Isako

La question devient au centre des débats et réflexions entre journalistes, personnalités politiques et membres de la société civile.

« L’inquiétude et la crainte » prennent de la place dans les chefs de ces derniers.
Alors que la CENI se prépare à faire auditer son fichier électoral par l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) dès le début de ce mois de mai, certains Congolais se lèvent pour disent-ils tirer la sonnette d’alarme sur le « danger » qui guette la RDC en acceptant de « donner le contrôle du fichier électoral à l’OIF dirigée par Louise Mushikiwabo, une citoyenne Rwandaise« .

« Nous avons appris avec une grande surprise, qu’on voulait forcer même la CENI à présenter à l’OIF, les rapports qu’il va venir présenter au parlement. Lorsque nous regardons, celle qui est à la tête de l’OIF, c’est Louise Mushikiwabo, qui est membre de la phalange la plus extrémiste du FPR rwandais. Et donc nous revenons un peu au schéma duquel nous sommes sortis, où on nous obligeait de présenter la liste des armes que nous voulions acheter, une sorte d’embargo déguisé. Donc on veut nous mettre sous la coupe de l’ennemi qui nous agresse« , a déclaré Lambert Mende au cours du magazine « A vous la parole ».

De son côté, la synergie d’organisations de la société civile réunie au sein d’un nouveau mouvement dénommé « Front des congolais pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale » annonce une campagne de collecte des signatures sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC), pour initier une pétition contre l’audit du fichier électoral par les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Ce mouvement indique que l’OIF est dirigée par une ressortissante du pays agresseur de la RDC, le Rwanda, ne pourra pas faire cette audition en toute responsabilité.

Cette logique est partagée par Jonas Tshiombela de la Nouvelle société civile congolaise.

Plusieurs journalistes proopposition comme ceux du pouvoir partagent aussi la même réflexion et discours à ce sujet.
Ces journalistes estiment que Paul Kagame qui insécurise l’Est de la RDC veut également torpiller le processus électoral qui est en marche.
Selon plusieurs médias congolais « un complot contre le processus électoral congolais a été mis sur pied par Louise Mushikiwabo qui, désignera dans quelques jours une délégation des experts pour auditer le fichier électoral congolais. Des sources dignes de confiance, nous apprenons que cette délégation viendra avec des conclusions preélaborées afin de diviser les Congolais et souiller les efforts de la CENI dirigée par Denis Kadima« , avertissent plusieurs journalistes dont les vidéos sont devenues virales dans des réseaux sociaux.

Ces journalistes appellent la classe politique à parler le même langage face à cette question qui touche à la souveraineté du pays afin d’éviter de prêter main forte à Paul Kagame qui est à ce jour l’agresseur du pays.