Par CAS-INFO

Dans une déclaration faite ce mercredi 13 septembre 2023, le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo, « RAJEC » , s’aligne derrière plusieurs autres organisations, personnalités et mouvements des journalistes pour réclamer la libération du journaliste Stanis Bujakera, mis aux arrêts depuis quelques jours.

« Le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC) comme tant d’autres organisations de défense de la liberté d’expression, des droits humains et de journalistes, dénonce le harcèlement judiciaire que subit le journaliste Stanis Bujakera« , a déclaré d’entrée de jeu, Edmond Izuba , porte parole de cette organisation des journalistes.

Ce mouvement dénonce le fait que Stanis Bujakera a été arrêté dans des conditions qui ont violé les lois du pays et que ses bourreaux tiennent à tout prix à son emprisonnement.

« Placé dans des conditions carcérales précaires et dégradantes, ce responsable et père de famille continue de croupir après avoir été  transféré au parquet de la Gombe. Voulant à tout concrétiser leur souhait, celui d’envoyer le pauvre journaliste pourrir à la prison de Makala, les bourreaux de la presse continuent d’exercer un harcèlement judiciaire sans précédent pour pousser le journaliste à dévoiler ses sources. À notre grande surprise, dans le souci de réussir à leur mission sadique, et après refus du journaliste de corroborer à leur thèse, nous apprenons qu’un autre grief serait en train d’être monté afin de poursuivre le journaliste pour faux en écriture. Ce sont des manœuvres tendant à aggraver le cas de Bujakera et à criminaliser le travail des journalistes« 

Pour nous RAJEC, lit-on dans cette déclaration, « cette affaire infligée à cet infatigable chasseur d’informations Bujakera qui n’hésite pas à abandonner épouse et enfants, est une tragique illustration de la chasse aux sorcières lancée contre les journalistes que nous sommes. Cela s’avère comme une honte que soit pendant cette période historique que traverse notre pays, les journalistes professionnels, et les médias indépendants subsistent un harcèlement et une marginalisation continus, les rédactions contraintes de fermer« .

Cette structure des journalistes qui rappelle que « le journaliste ne dévoile pas sa source, et le contraindre à le faire est une entorse à la liberté de la presse« , exige la libération « sans condition et immédiate du journaliste Stanis Bujakera qui n’a violé aucune disposition déontologique ni légale« .

Le RAJEC qui en appelle à la solidarité tout azimut, promet d’annoncer, d’ici 72 heures, des manifestions de grandes envergures si et seulement si le confrère Stanis Bujakera n’est pas libéré.