Par CAS-INFO

Le ministre de la jeunesse, initiation à la nouvelle citoyenneté et coalition nationale et plusieurs structures des jeunes dont le Forum National de la Jeunesse, (FNJ), ont lancé officiellement le samedi 05 juin, à l’espace YMCA, la chaîne de solidarité des jeunes pour les compatriotes de Goma. C’était au cours d’un concert de solidarité organisé à cet effet.

Plusieurs leaders des jeunes dont le ministre de tutelle, Pattick Katengo du FNJ, ont montré l’exemple en contribuant séance tenante. Les montants de 2 580 USD et 227 550 FC ont été récoltés, après comptage. Ceci constitue un bon départ pour le ministre de la Jeunesse.

« Ce geste symbolique qui vient d’être posé à Kinshasa est un bon. Départ. Je pense qu’il sera également posé dans les autres villes ainsi que les autres provinces en faveur de nos compatriotes de Goma« , a fait savoir Yves Bunkulu.

Le président du Forum National de la Jeunesse (FNJ), Patrick Katengo
a de son côté insisté sur la transparence qui caracterisera la gestion de ces fonds.

« Nous devons rassurer à tous nos compatriotes jeunes que tous les mécanismes de contrôle, de traçabilité et de transparence sont bien claires. Les jeunes doivent continuer à nous faire confiance pour que nous puissions amener à destination tout ce que nous aurons à récolter dans les jours à venir. Toutes les personnes de bonne fois, à l’extérieur tout comme à l’intérieur doivent se mobiliser pour une cause noble« , a-t-il dit.

Katengo a profité de l’occasion pour appelé la jeunesse Congolaise à à s’impliquer pour assister les populations de Goma.

« On doit mettre de côté, nos tendances politiques, nos tribus, nos régions. Il s’agit de Goma qui fait partie de la RDC. Je ne manquerai pas de remercier le président de la République et le ministre de la Jeunesse pour l’accompagnement. Tout ce que nous allons récolter va arriver à destination« , a-t-il ajouté.

Le 22 mai dernier, l’éruption du volcan de nyiragongo avait produit plusieurs dégâts humains et matériels. Plusieurs décès ont été enregistrés et les familles vivent dans des conditions « inhumaines »