C’est la plus grande nouvelle de la réunion de Paris sur le processus électoral en RDC, convoquée par l’Organisation internationale de la Francophonie ce 07 juillet. Le président de la Commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa, a confirmé l’impossibilité de la tenue des élections en 2017 comme le prévoit l’accord du 31 décembre 2017. Et ce, devant les partenaires de la RDC dans le processus électoral, notamment, l’Union européenne, l’OIF et les autres.
Arrivées fin mandat, les institutions à mandat électif : président, parlement, ne tenaient plus qu’à cet accord qui prolongeait d’une année leurs mandats respectifs, le temps d’organiser les élections pour doter ces institutions des nouveaux animateurs.
Cette nouvelle suscite une interrogation, celle de savoir comment le gouvernement et l’opposition vont s’accorder sur la prolongation que sollicite désormais la CENI afin d’être en mesure d’organiser les élections. L’accord de la Saint Sylvestre, soubassement de la gestion consensuelle de la RDC entre l’opposition, la Majorité présidentielle et la société civile, prévoit un report des élections qu’en cas de concertation entre le gouvernement, la CENI et le Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral.
Cependant, le Rassemblement de l’opposition, principal interlocuteur du régime de Joseph Kabila aux négociations du centre interdiocésain ne se reconnaît pas dans le gouvernement conduit par le premier ministre Bruno Tshibala et boycotte le poste de président du CNSA qui, 7 mois après la signature de l’accord n’a toujours pas été installé.