Par Siméon Isako

L’IGF, chef de service, Jules Alingete a participé ce jeudi 09 décembre à la conférence débat organisée à l’ambassade de la Belgique à Kinshasa, par Global Compact Network en collaboration avec l’ambassade des Pays-Bas à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de Lutte contre la Corruption.

Répondant à une question d’un intervenant sur la libération provisoire, l’acquittement ou grâce présidentielle accordée à certains acteurs politiques condamnés pour des actes de détournement, l’IGF se montrer serein et a dit sa détermination de poursuivre sans relâche son combat afin de soutenir les efforts fournis par le président Tshisekedi.

« Moi, tout ce que je peux dire, immunités, acquittement, libération provisoire ou condamnation, quel que soit ce qui peut arriver, la lutte contre l’impunité va se poursuivre, elle va s’accélérer, et nous allons le faire. Acquitter les gens ce n’est pas notre problème, libérer les gens ce n’est pas notre problème. Pour nous, nous allons faire notre travail parce que la volonté politique est manifeste, elle est là. Nous allons faire ce travail avec beaucoup d’agressivité dans le seul objectif de faire repousser ces anti-valeurs« , a prévenu l’IGF chef de service.

Et d’ajouter « Les gens qui sont acquittés, ces gens qui sont libérés, vous ne savez pas passer un mois en prison ce que ça représente. Moi je parie, aujourd’hui acquitté, libéré ou quoi que ce soit, s’ils ont l’opportunité de revenir aux affaires publiques, ils ne vont pas se comporter comme ils se sont comportés par le passé. C’est là que nous gagnons et nous devons faire ce travail« , a dit Jules Alingete.

Selon lui, grâce à la volonté politique manifeste, réelle et agissante, la RDC mettre fin à la corruption.

A en croire Alingete, « la réhabilitation des organes chargés de la lutte contre la corruption et de trouver des personnes ressources disposées à mener ce combat« , sont également des facteurs importants dans ce combat contre la corruption.