Par Siméon Isako
Dans un communiqué conjoint rendu publicce vendredi 11 juin, la CENCO et l’ECC déplorent le fait l’assemblée nationale ait adopté la proposition de loi portant organisation et fonctionnement de la CENI avec une faible représentation de la société civile au sein du bureau dont les membres sont à 7 et répartis comme suivant :1 pour la société civile alors que la majorité en a 4 et l’opposition 2.
Partant de leur constat, la CENCO et l’ECC qui saluent avec « grande satisfaction » certaines réformes positives, « recommandent que le nombre des délégués à la Plénière respecte le principe de la proportionnalité entre la composante politique et celle de la societe civile« .
La CENCO et l’ECC recommandent également que la Société civile soit majoritaire dans le Bureau afin de rester dans l’esprit du consensus dégagé lors des consultations initiées par le chef de l’État.
Dans la même logique , ces deux confessions religieuses tiennent à ce que la notion de la «personnalité indépendante », reprise en l’article 12 de ladite Proposition de Loi soit clairement définie comme étant des personnes non engagées dans un parti ou regroupement politique, que ces derniers seront recrutés pour leur expertise, intégrité morale, probité et honnêteté intellectuelle.
Toutefois, ces organisations veulent qu’il soit intégré dans le texte des mécanismes de renforcement dans l’indépendance de la CENI ainsi que ceux qui instituent son contrôle technique et administratif.
La CENCO et l’ECC qui « récusent l’instution d’une Commission paritaire Majorité-Opposition chargée d’examiner les dossiers individuels des candidatures. Ce processus est susceptible de favoriser la politisation dans le processus de
désignation des membres de la CENI« , attirent l’attention des députés et sénateurs sur la nécessité de mettre en place un cadre juridique qui promeut la tenue des élections libres, inclusives, transparentes, démocratiques et honnétes en 2023, afin de consolider la cohesion nationale et la stabilité des Institutions.