Par Siméon Isako
Lors de la plénière de ce mardi à l’assemblée nationale, les députés nationaux ont interdit au Gouvernement de procéder à l’intégration, au mixage, au brassage et/ou à toute négociation tendant à intégrer au sein des forces armées, de la police nationale ou de tout autre service de sécurité des éléments issus de groupes armés.
Cette décision des députés a été motivée par le fait que notamment le M23 est un groupe terroriste soutenu par l’armée rwandaise mais aussi la détermination des autorités congolaises de bâtir au cœur de l’Afrique, une armée forte, patriotique et républicaine capable de défendre l’intégrité du territoire de la République Démocratique du Congo et son peuple. D’après les élus nationaux, l’urgence et la nécessité de prémunir les forces armées congolaises, la police nationale et autres services de sécurité de l’infiltration et autres conséquences néfastes
découlant des processus répétés de mixage et brassage des groupes armés ; En attendant l’adoption d’une loi y relative, l’Assemblée nationale, a aussi déterminé leur acte du jour.
L’assemblée nationale « déclare le M23 groupe terroriste, au regard de l’article 2 de la Convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre le terrorisme », ont dit le députés nationaux.
Ils ont « interdit au Gouvernement de la République de procéder à l’intégration, au mixage, au brassage et/ou à toute négociation tendant à intégrer au sein des forces armées, de la police nationale ou de tout autre service de sécurité des éléments issus de groupes armés : qui se sont livrés aux kidnapping, aux pillages, à l’exploitation illicite des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo ; qui se sont rendus coupables de violations massives des droits de l’homme, de crimes sexuels, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de massacres et de traitements cruels, inhumains et dégradants au préjudice des populations congolaises ; qui sont soutenus par des armées étrangères, des trusts et autres opérateurs économiques maffieux« .