Par CAS-INFO

Dans une communication faite ce mardi dans la soirée, Jean Thierry Monsenepwo, cadre du Bureau polique de l’Union sacrée et président de la ligue des jeunes de ‘a CCU a tenu à rétablir ‘a vérité dans le dossier de l’expulsion de la journaliste Française Sonia Rolley de la RDC.

Selon lui, « La correspondante de l’agence Reuters est entrée en RDC avec un visa de courtoisie. Après expiration de celui-ci, son agence a introduit une demande d’accréditation auprès du ministère de la communication et des médias, qui a refusé« , a dit ce bras droit de Lambert Mende.

Suite à ce refus, à cause des lacunes dans son dossier administratif, poursuit-il, « la dame Sonia va de manière insidieuse solliciter un visa de tourisme qui lui sera aussi refusé, car à l’expiration de son visa de courtoisie, et suite à l’absence d’accréditation, elle devait d’abord sortir de la RDC et appliquer une nouvelle demande de visa en bon et due forme« .

Plus loin dans ses propos, ce cadre de l’Union sacrée fait savoir que « La DGM ne peut autoriser à ce qu’un étranger continue de demeurer sur le sol congolais sans titre. D’où, l’expulsion qui s’est faite dans les règles de l’art, sans que la dignité et l’intégrité de madame Sonia ne soient entamées« .

Pour Monsenepwo, cet exemple est une occasion de demander « aux ressortissants congolais en séjour à l’étranger d’être en ordre avec les titres de séjour« .

Autant , il convie les étrangers, de quelques catégories professionnelles que ce soit, de « respecter les normes de migration en vigueur sur le Territoire national« .

Ce mardi, le bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme, s’est dit inquièt de l’expulsion de sonia r’Rolley, correspondante de Reuters en RDC.

« Invitée à se présenter à la DGM, elle a été brièvement détenue ce matin, puis conduite manu militari à l’aéroport pour quitter le pays, alors qu’elle disposait d’un visa de séjour temporaire en attente de son accréditation« , renseigne ce communiqué.

Le bureau conjoint aux droits de l’homme de la Monusco, « s’inquiète des conditions dans lesquelles cette expulsion a eu lieu et invite les autorités au respect des procédures en vigueur et à la protection des journalistes« .