Par CAS-INFO

Dans un communiqué publié ce mardi 30 mars et dont une copie est parvenu à CAS-INFO, l’ONG Groupe Lotus dément les allégations selon lesquelles le ministre des droits humains , André Lite aurait détourné les fonds destinés aux victimes des guerres de Kisangani.
Cette ONG de défense des droits de l’homme remercie le ministre des droits humains pour la « transparence » qui a caractérisé tout le processus.

« Je me permets ce jour de vous adresser un message à propos des articles de presse et des déclarations diverses relatives à un prétendu détournement des fonds et des manœuvres orchestrées par le ministre des droits humains, André Lite, sur les fonds de réhabilitation provisoire des victimes des guerres de Kisangani », lit-on dans le communiqué qui indique que « Le Groupe LOTUS qui accompagne, depuis de nombreuses années, des victimes des guerres a jugé inopportun de participer au processus de remise des fonds aux victimes pour plusieurs raisons de convenance personnelle, de préservation de sa crédibilité et son indépendance. Ayant suivi de près ce processus, il nous paraît utile d’indiquer et de reconnaître la bonne foi, l’engagement, la détermination et la transparence des actions mises en place par le ministre des droits humains, Maître André Lite« .

Pour Dismas Kitenge, Président de cette ONG « ne pas reconnaître la bonne foi, la transparence et engagement du ministre des droits humains relèverait à notre sens de la pure méchanceté et de l’ingratitude à l’égard d’un fils de la grande orientale qui s’est investi corps et âme pour que ses frères et sœurs victimes puissent connaître un début du processus de réparation pour les préjudices et dommages subis« .

Toujours selon l’ONG Groupe Lotus « Le désordre et les différentes manœuvres proviendraient de seules victimes avec leur grand troubadour, l’ancien président, Monsieur Kalombola qui avait été arrêté à l’époque pour détournement des fonds et des matériels des victimes« .

A en croire cette dernière, « La société civile de la province orientale a l’obligation de dire la vérité sur ce dossier et de reconnaître les bienfaits accomplis afin d’encourager les bonnes volontés à demeurer dans le bien« .
Cette mise au point vient mettre fin à la serie des spéculations sur un détournement « présumé » de fonds destinés aux victimes des guerres de Kinshasa dans la province de la Tshopo.