Par Siméon Isako

Les travaux de la commission paritaire gouvernement-banc syndical/EPST ont débuté ce lundi 27 septembre 2021 à Kinshasa.
Ces assises ont été lancés par le vice premier ministre et ministre de la fonction publique Jean-Pierre Lihau en présence d’Aimé Boji , ministre d’État, ministre du budget, celui du travail, emploi et prévoyance sociale.

Tony Mwaba, Aminata Masiya respectivement , ministre et vice ministre de l’ESPT étaient également présents.

Ces travaux lancés dans l’objectif d’obtenir des enseignants une rentrée scolaire apaisée, se dérouleront durant deux jours soit du 27 au 29 septembre 2021.

L’accord de Bibwa, signé le 18 décembre 2019 entre l’intersyndicale de l’EPST et le gouvernement sera évalué au cours de ces assises.

Dans son allocution, le ministre de l’EPST, Tony Mwaba, a fait comprendre l’utilité de ces moments d’échanges voulus par les autorités du pays.

« Cette commission se tient dans un moment crucial, c’est-à-dire à quelques jours de la rentrée scolaire qui est prévue pour le 4 octobre. Nous ne pouvons pas retourner à l’école sans passer par l’évaluation harmonieuse des conditions dans lesquelles l’année scolaire qui a connu sa fin a été conduite, pour voir ce qui n’a pas marché et le pourquoi pour engager les perspectives d’une rentrée réussie. Depuis que notre gouvernement est installé, dans le cadre des états des lieux, nous avons discuté ensemble, nous avons recensé toutes les revendications du côté du banc syndical. Vous allez vous rendre compte que beaucoup de choses ont été réalisées. Si pas au total, mais partiellement dans la limite de nos moyens« , a indiqué le ministre Tony Mwaba.

De son côté, le vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, Jean Pierre Lihau, a rappelé aux syndicalistes l’urgence de l’amélioration du système éducatif. Il a appelé ces derniers à être pragmatiques pendant les négociations.

« Pour le magistrat suprême de notre pays, l’enseignement de base, entendez, l’éducation primaire et secondaire, est plus qu’une simple priorité, elle est devenue une urgence nationale« , a déclaré Jean Pierre Lihau qui a invité les participants à être flexibles ainsi qu’un accord soit trouvé pour l’intérêt de la nation.

L’accord de Bibwa, prévoit notamment le paiement des salaires de nouvelles unités et non payés, la reprise des échelons et grades des enseignants sur les listes de paie supprimées par le Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants (SECOPE) mais aussi l’audit de ce dernier.