Par Siméon Isako
Le député national Bertin Mubonzi, président de la commission Défense et Sécurité a conduit le vendredi 4 mars auprès du speaker de l’Assemblée nationale, le bureau de sa commission qui est allé déposer un rapport complet de l’évaluation de la mise en œuvre de l’état de siège, aprè avoir écouté tous les acteurs de terrain impliqués dans la mise en application de l’état de siège et des évaluations de terrain.
« Ce sont les vacances parlementaires, la situation sécuritaire de notre pays ne nous a pas permis d’être vraiment en vacances, parce qu:on travaillé d’arrache-pied, on a été au four et au moulin.Certains collègues étaient même sur le terrain pour essayer de comprendre la situation de plus près et être prêt pour le session de mars, de manière à apporter des solutions à tous ces problèmes d’insécurité que nous observons à l’Est de la République et ainsi permettre à la vision du chef de l’État, qui est celle de restaurer la paix et l’autorité de la État à lEst du pays puisse devenir une réalité. La rencontre avec le speaker de la Chambre basse du Parlement était donc une occasion pour le bureau de la commission Défense et Sécurité d’échanger avec lui pour que nous puissions déjà préparer les choses et savoir comment nous allons aborder certaines questions, La rencontre a permis de se faire une idée claire de là manière dont nous allons aborder la session de mars dans le secteur qui est le nôtre, à savoir la défense et la sécurité« , a déclaré en substance Bertin Mubonzi.
Membre, de cette commission, le député Jacques N’Djoli a indiqué que la « commission Défense et Sécurité a travaillé pendant plus de deux mois pour écouter l’ensemble des acteurs qui sont impliqués dans la mise en œuvre de l’état de siège. Après évaluation, nous avons soumis nos conclusions à la plénière et des recommandations ont été formulées à l’attention du gouvernement. Ce n’est donc pas la responsabilité du président de l’Assemblée nationale d’appliquer ces recommandations qui ont été faites à l’Exécutif, conformément aux prescrits de la Constitution« .
Par ailleurs, a-t-il enchaîné, « la commission ne s’est pas arrêté la, elle a accompagné le gouvernement sur le terrain dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Après des évaluations sur le terrain, nous avons formule des recommandations« .